Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:46

Analyse de Pierre Jovanovic, dans son livre « Notre-Dame de l’Apocalypse », à propos du troisième secret de Fatima révélé en mai 2000 par le Vatican.

 

1/ La sœur Lucie a déclaré en 1982 ( donc après la tentative d’assassinat sur Jean-Paul II ) que la prophétie contenue dans le troisième secret ne s’était pas encore réalisée ( de fait, le Vatican a menti en mai 2000 ) ;

 

2/ Elle a aussi déclaré au père Funtes dans une interview ( autorisée par son évêque ) le 26 décembre 1957 que « des nations disparaîtront de la surface de la terre et que beaucoup d’âmes iront en enfer pour avoir ignoré le message de la Vierge ». Ce même père Fuentes sera brutalement limogé en 1961 de son poste de postulateur pour la béatification des petits voyants de Fatima, et son livre interdit !

 

3/ Il est de notoriété publique depuis 1942 que le texte contient la phrase « au Portugal, le dogme de la foi sera conservé, etc », déjà imprimée dans le livre-mémoire de Lucie. Elle a même ajouté plus tard : « en écrivant cette phrase, j’ai en quelque sorte révélé le secret. » Mais cette phrase n’apparaît pas dans le texte rendu public par le Vatican.

 

4/ En mars 1957, l’ évêque Jean Venancio a regardé l’enveloppe en transparence à la lueur d’une ampoule et a compté entre 21 et 25 lignes presque sans marge.

 

5/ Le père Malachi Martin qui avait travaillé avec Jean XXIII et le cardinal Béa sur l’hypothèse de le communiquer au public, a expliqué qu’après l’avoir lu, ils ont pris la décision de ne pas le dévoiler en raison de sa nature apocalyptique. Pas d’apocalypse dans le texte du Vatican rendu public en 2000…Bug.

 

6/ Une interview de Jean-Paul II donnée en Allemagne en novembre 1980, publiée dans la revue Stimme des Glaubins, dans laquelle on va retrouver des détails précis du texte de sœur Lucie :

 

Question : Et le troisième secret de Fatima, il aurait dû être révélé en 1960 ?

 

Jean-Paul II : Vu le sérieux de son contenu, mes prédécesseurs ont diplomatiquement choisi de reporter sa publication pour ne pas encourager les puissances communistes à faire certains mouvements. D’un autre côté, la suite devrait suffire à tous les chrétiens : s’il y a un message dans lequel il est écrit que les océans inonderont des zones entières de la terre, et qu’à un moment des millions de gens mourront, il va de soi que publier un tel texte n’est pas souhaitable.

 

7/ Une curieuse interview du cardinal Joseph Ratzinger (NdI: actuel Benoît XVI ) publiée en novembre 1984 dans la revue des sœurs pauliennes sous le titre « Pourquoi la foi est en crise ».

 

Cardinal Ratzinger : « Si le secret de Fatima n’a pas été rendu public, c’est pour éviter qu’une prophétie religieuse ne soit détournée dans le but de faire du sensationnalisme… Ce secret correspond à ce qui est annoncé dans les Ecritures et qui a été répété maintes et maintes fois dans les apparitions mariales, principalement dans celle de Fatima ». *

 

*Reproduit dans « The Fatima Crusader » N° 18 et 37, accessibles par internet.

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 10:21

51p6Wtc00kL SL500 AA300

 

Résumé:

 

En 1917 à Fatima au Portugal, a eu lieu le plus grand phénomène surnaturel de l'Histoire : lors de l'apparition de la Vierge à trois enfants, 70.000 personnes ont vu le soleil danser dans le ciel avant de se précipiter sur elles, leur donnant l'impression qu'il allait s'écraser sur la terre. Ce miracle, annoncé à l'avance par la Vierge, a été vu par 200 000 autres personnes dans un rayon de 60 km autour de Fatima ! En 2003, le soleil a envoyé une flamme cinq mille fois plus puissante que d'habitude, qui, fort heureusement, est partie dans le sens opposé à la terre. Depuis, les agences spatiales ont mis le soleil sous très haute surveillance. Mais pourquoi la Vierge a t-elle montré le soleil tombant sur la Terre ? Pourquoi le Vatican a-t-il menti sur le troisième " secret " donné à Lucie, la voyante de Fatima ? Pourquoi à son décès en 2005, le cardinal Ratzinger a-t-il immédiatement fait poser des scellés sur la porte de sa cellule au carmel de Coimbra ? Dans cette enquête sur fond de dérèglement du climat et des grandes apparitions de la Vierge, le texte du Troisième Secret de Fatima resurgit en plein XXIe siècle, plus que jamais d'actualité. Et à la lecture de ce livre, on comprend enfin pourquoi le Vatican ne veut pas le révéler !

 

 

Partager cet article
Repost0
30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 10:03

 

Selon le Livre de la Genèse, Adam et Ève ont été expulsés du paradis parce qu'ils avaient mangé une pomme. Et depuis ce terrible jour, vous et moi sommes voués au malheur : tels des Sysiphes, nous devons pousser ce « péché » tout au long de notre vie sans jamais pouvoir racheter la faute originelle de nos lointains parents, et encore moins ouvrir la porte du paradis.

C'est une condamnation éternelle, une malédiction divine, proférée par Dieu en personne à l'encontre de l'humanité, simplement parce que Ève a été trop curieuse... Nous sommes donc tous coupables, et la femme plutôt dix fois qu'une.

 

Pourquoi ?

 

Selon saint Paul, Tertullien et saint Augustin, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle , elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel.

Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !

Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette « faute originelle », cette « chute de l'homme », cette « perte de la grâce », cette « perversion de la femme », etc., sans jamais convaincre véritablement.

Et pour cause... Ce « péché originel » a permis par exemple à saint Paul, le théologien favori du Vatican ( surtout aujourd'hui ), d'écrire que « la femme est un corps sans tête », et à saint Jérôme de dire que « la volupté avec une femme est un crime à classer juste après l'homicide ». Même au cours du XIXe siècle, pourtant plus éclairé, le prêtre catholique Lamennais a affirmé que « la femme est une statue vivante de la stupidité parce qu'en la faisant d'un reste de limon, Dieu en a oublié l'intelligence ». Seul problème, cette apologie du « péché originel » imposée par la Bible et tous ses prêtres ne repose sur rien !

Depuis presque trois mille ans, des millions d'hommes et de femmes ont été nourris d'un texte qui a été entièrement maquillé, truqué et transformé par un ou plusieurs scribes hébreux entre 1250 et 800 av. JC.

 

Il n'y a jamais eu de serpent.

 

 

Il n'y a jamais eu de péché de la femme.

 

 

En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant « mélange » de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le Livre de la Genèse a simplement pris un texte sumérien intitulé Enki et Ninhursag, antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à « ses » besoins comme vous allez le découvrir dans ce livre.

 

Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.

Lorsque j'avais six ans et que je suivais les cours de catéchisme prodigués par les gentilles sœurs dominicaines, je fus marqué par leur obsession à nous parler du serpent, le « Prince du Mensonge ». Elles nous donnaient des crayons de couleur afin que nous dessinions la scène d'Adam, d'Ève et du serpent dans le jardin d'Éden. Celui ou celle qui dessinait le serpent le plus menaçant gagnait une image pieuse. Aujourd'hui, je sais d'avance qu'avec ce livre, je ne gagnerai pas d'image pieuse, sauf peut-être de mes lecteurs.

Le « Prince du Mensonge » n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles ( afin de nous empêcher de regarder ailleurs ).

Le « Prince du Mensonge » est bien ce PREMIER scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.

Ève n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur.

Elle ne nous a jamais condamnés.

En revanche, celui qui nous a menti, et gravement culpabilisés, est bien le rédacteur du jardin d'Éden , ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment « J » et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.

Mais comment ce J. en est-il arrivé là ? En collant le texte sumérien original au texte hébreu, en analysant les passages enlevés, et en comparant les modifications, nous allons découvrir les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire ( et du même coup l'Histoire ).

La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : « Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de ça ? ». Réponse :

 

1 ) parce que la première traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en... 1915, c'est-à-dire en pleine Première Guerre mondiale, autant dire que c'est tombé à plat, et :

2 ) parce que cela oblige à remettre en question tout ce qui nous a été enseigné sur le sujet depuis le début. Vous imaginez un prêtre annoncer à la fin de sa messe : « Mes chers fidèles, il n'y a jamais eu de péché originel. C'est ennuyeux, parce que j'ai fait sept années d'études la-dessus au séminaire » ou un imam dire aux musulmanes « Ève n'a pas péché. Vous n'avez pas à vous voiler, ni à être mariées de force »... ?

Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du XXe siècle. Et c'est d'ailleurs leur vilain secret ! Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement, et point par point, à celles de Yahvé. C'est également l'observation de Gwendolyn Leick, une grande spécialiste anglaise de la littérature sumérienne :

« Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile. En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques ».

 

En 1945, le grand sumérologue Samuel Noah Kramer l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes ( dictés soi-disant par Dieu en personne à Moïse ). Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.

Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. Pourquoi ? Parce que celle-ci montre que les faits rapportés par la Bible sont bien exacts.

Au début du XXe siècle, pour les universités anglo-saxonnes c'était l'argument choc pour obtenir les financements des riches veuves très pieuses. N'importe quel département d'assyrologie digne de ce nom aurait vu ses dons privés disparaître s'il s'était amusé à trop montrer que le texte hébreu du jardin d'Éden a moins de valeur que le plan original du jardin des Tuileries.

Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Éden, c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement ( universitaire ) de première classe... Pas de vagues.

C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : « Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens ». La notice de l 'encyclopédie Encarta, consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants , en est le parfait exemple :

« Le récit biblique de la création d'Adam et Ève diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Épopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 av. JC. (...)

La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Ève pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs.

La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie » .

« Par quelques détails » et « nullement diminuée ».. Quant on pense qu'au concile de Constantinople, les évêques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !

Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Éden !

 

Certes, on trouve une trentaine d'analyses ( en 90 ans, c'est finalement très peu ) publiées dans des revues ultra-spécialisées du type Journal of Near Eastern Studies , des communiqués savants comme le très vieux Cuneiform Parallels to the Old Testament du professeur Rogers, ou des doctorats contemporains du genre « Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du monde anté-diluvien » ou « Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes », où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.

Dans cette dernière thèse de doctorat par exemple, soutenue par Peter Espak, le jardin d'Éden est expédié sans jamais insister sur l'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin. Il est vrai, sa thèse a été soutenue à la faculté de théologie de l'université finnoise de Tartuu. Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse.

Les universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ? Et dans le cadre du texte Enki & Ninhursag, on peut même se demander quelle est la part de l'auto-censure... Alors peut-on franchement dire que les grandes « Religions du Livre » ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du Livre de la Genèse est un faux ?

Oui, absolument ( encore faut-il le courage d'oser l'écrire ) puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du péché d'Ève sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle ( notons que dans les évangiles, le Christ n'a strictement rien dit sur Adam et Ève dans un autre chapitre ). Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Ève, vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être « lavé » de leur péché...

Soulignons quand même que ce plagiat du Jardin d'Éden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau. Mais au XXIe siècle rien n'a changé depuis saint Paul et je ne parle même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Ève sortant de la côte d'Adam - ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !

Ceux-là risquent de manger les pages de ce livre.

Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'homme s'étant dénaturé lors de sa chute d'Éden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté... Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.

Le poids du péché originel « pèse » aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité.

Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ?

Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier !

Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux. Et ils n'étaient pas culpabilisés par leurs prêtres, vu que leur texte du jardin d'Éden, le vrai, Enki & Ninhursag, ne montre avant tout qu'une seule chose, que l'amour empêche la mort. Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'homme pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils n'étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Anunaki.

 

Ce registre là donc, ils le connaissaient bien. Le très distingué W. G. Lambert, grand assyriologue devant l'Éternel, a ainsi traduit un texte intitulé « Ludlul Bel Némequi» et Samuel Noah Kramer a transposé « Un homme et son Dieu » : ô surprise, on retrouvera les deux textes plusieurs siècles plus tard chez les hébreux dans le Livre de Job, bien connu de tous les prêtres actuels car très pratique pour expliquer aux ouailles au chômage pourquoi Dieu les a abandonnés.

Autre question que l'on peut se poser : « Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça va changer ? ». Réponse : rien et en même temps tout ! En lisant le vrai texte du jardin d'Éden, on se rend compte à quel point « on nous a menti », à quel point on a culpabilisé et menti à nos parents, grand-parents, aïeux, etc., et cela sur au moins 300 générations. Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du péché originel. Pendant des générations, les filles-mères, les femmes divorcées et même les jeunes mariés ont payé un lourd tribut psychologique à cette notion par une vie malheureuse ou par des suicides.

Le roman Water for chocolate pourrait résumer à lui seul tous ces drames individuels, tous ces crimes et toutes ces souffrances induits par le péché d'Ève vécus de génération en génération. Cette saga familiale se déroule dans les années 1830 au Nouveau Mexique, époque pas si lointaine où les femmes vivaient leur sexualité dans la honte permanente, et où les jeunes pensaient que les bébés naissaient d'un simple baiser sur la bouche. L'une des filles se marie et arrive le moment de sa nuit de noces, préparée par le curé : la jeune mariée passe alors une épaisse robe de lin avec juste un trou brodé au niveau de son sexe, afin que son mari puisse « commettre le péché de chair » en toute légalité chrétienne mais sans jamais voir le corps nu de sa femme, parce que, ne l'oubliez pas, dans le Livre de la Genèse il est écrit qu'une fois le péché commis, « Adam et Ève se rendirent compte qu'ils étaient nus ».

Cette nudité et cette sexualité jugées sales et honteuses par l'Église , ont fait le bonheur des confessionnaux pendant des siècles et des siècles, et le malheur de tous ceux qui étaient obligés de s'y rendre.

Alors qu'est-ce que cela change de savoir que le texte fondateur du jardin d'Éden ne vaut plus un shekel parce qu'il est l 'œuvre d'un faussaire ?

Eh bien, en plus de la stricte vérité littéraire, religieuse et théologique, cela montre à quel point un péché originel qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant simplement sur elles le joug de la punition divine...

Le scribe hébreu a mieux réussi que Karl Marx.

Le, ou plutôt, les responsables de cet holocauste intellectuel sont :

1 ) le scribe J., ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir a) le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et b) le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60% de la population mondiale.

2 ) saint Paul qui va se servir de J. dans ses lettres et épîtres pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes ( le Christ n'avait jamais rien dit de tel ).

3 ) Tertullien, « père de l'Église » qui va utiliser les écrits de saint Paul pour condamner le remariage ( obligation de célibat ) et tenter d'obliger les femmes à porter un voile.

4 ) saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la répétition systématique de la faute initiale, ce qui va culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre phrase à l'intention des seuls hommes : « Qui a une femme se détourne de Dieu » en dit long, et signifie que la femme, elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la femme est le diable en personne.

5 ) les prêtres ( toutes religions confondues ) qui vont amplifier le rejet de la nudité, de la sexualité et de la femme, en faisant lire chaque semaine que Dieu fait, un extrait des écrits misogynes de saint Paul, et ce depuis plus de 1400 ans.

« Il est encore préférable de se marier que de se brûler » a ainsi précisé Paul dans son Épître aux Corinthiens , faisant comprendre une nouvelle fois qu'il est quand même moins grave de se marier que de brûler en enfer.

Et selon saint Jérôme, Dieu condamne ce mariage encore plus lorsque le mari est amoureux de son épouse ( si, si ) :

« Rien n'est plus infâme que le mari qui aime sa femme comme une maîtresse : il commet le péché d'adultère ».

Autant dire que le seul mariage qui ait jamais trouvé grâce aux yeux de ce clergé catholique malade de sa chasteté est le « mariage blanc », celui qui n'est contracté que pour les seuls besoins de procréation , toujours à cause du péché d'Ève.

Et il suffit d'écouter les discours du dernier pape pour se rendre compte que rien n'a changé. Dieu merci, Benoît XVI ne dispose plus du pouvoir de ses prédécesseurs, mais s'il pouvait... Au Moyen-Âge, l'intimité de nos ancêtres a été entièrement régie par des décrets ecclésiastiques et ceux qui ne les respectaient pas étaient menacés d'excommunication, voire du bûcher. Ainsi, à cause du jardin d'Éden, nul n'avait le droit de faire l'amour le mercredi, le vendredi et le dimanche des temps ordinaires, et encore moins pendant les 40 jours avant la Pentecôte, Pâques puis Noël et les 10 jours qui les suivaient avant et après les fêtes de la Vierge, le modèle absolu donné aux femmes par le clergé certaines fêtes de grands saints et surtout 180 jours avant l'accouchement et 40 jours après. Inutile d'ajouter que l'Église réglementait aussi la position du couple et ce qu'il pouvait « techniquement faire dans un lit... Quant au divorce, n'en parlons même pas.

 

L a chape de plomb judéo-chrétienne était tombée pour 2000 ans.

On comprend alors encore mieux l'importance de savoir que le péché du jardin d'Eden n'a jamais existé. Il a simplement servi à des prêtres pour empêcher leurs semblables de vivre pleinement leur vie. Malheur au bébé qui mourait non baptisé. « Son âme partait directement en enfer » disaient-ils, persuadant les parents qu'ils étaient bons, eux aussi, pour l'enfer éternel. Sous Henri IV, ils risquaient même le bûcher. Au XIXe siècle, les prêtres et les médecins ont refusé de diffuser les nouvelles méthodes d'accouchement parce que le Livre de la Genèse disait que la femme « doit accoucher dans la douleur ». Au milieu du XXe, le Vatican s'était opposé à la diffusion de la pilule, parce qu'elle permettait de « pécher ». Et combien de bébés ont-ils été tués ou abandonnés parce que la maman ne voulait pas devenir une mère célibataire, signifiant « je suis une prostituée, j'ai couché sans être mariée », et ce jusqu'aux années soixante-dix ? Combien de mariages malheureux à cause de ce dogme criminel ? Le père d'un écrivain français du XIXe avait toujours imaginé « vivre dans le péché », parce que, marié, il était tombé amoureux d'une femme d'une condition inférieure ( sa servante ). Sa vie n'a été qu'une longue et douloureuse suite de culpabilisations sociales, l'empêchant de vivre pleinement son bonheur.

Au final, c'est une réplique de la série télévisée new-yorkaise Sex in the City qui résume le mieux la situation. En compagnie de son amie Miranda, la journaliste se rend dans une église épiscopalienne de New York. En constatant le côté coincé des fidèles, Miranda lui chuchote à l'oreille : « Catholiques, épiscopaliens, shakers, quakers, c'est du pareil au même, toutes ces religions sont faites pour bousiller la vie sexuelle ». Elle venait tout juste de se séparer d'un catholi­que parce qu'après l'amour, il se précipitait systématiquement sous la douche pour se laver du péché qu'il venait de commettre. Elle ne pensait pas si bien dire.

Il n'existe que trois tablettes du texte Enki & Ninhursag. Elles sont vieilles de 4000 ans. Au cours d'un entretien, le professeur Attinger, assyriologue de l'Université de Berne et grand spécialiste du texte, nous a précisé que si « ces tablettes originales remontent aux alentours de 1800 avant JC, le texte, lui, a été fixé entre 2100 et 2000 avant notre ère ».

 

 

http://www.jovanovic.com

Partager cet article
Repost0
29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 12:47

Geneviève nous propose:

 souvenirs de l au-dela 990

Ce livre l'a aidée à accepter et assimiler les "dons" qui se développaient en elle.

 

 

Résumé:

 

Les expériences aux frontières de la mort nous ont appris qu'au terme de notre existence humaine, nous passons dans un tunnel pour retrouver le lieu que nous avions quitté.

Mais quel est ce lieu? Que s'y passe-t-il ? Qui prend la décision d'envoyer une âme s'incarner dans la vie humaine? Et sur quels critères?

Après vingt ans d'expérience auprès de milliers de patients, le Dr Michael Newton a réussi à dresser un tableau extraordinaire de ce qui se passe de "l'autre-côté "entre deux incarnations.

Ses patients ont révélé des détails précis sur ce qu'ils ont ressenti et vu au moment de leur mort, et sur les êtres qui sont venus à leur rencontre pour les accompagner dans l'autre monde.

Ce livre est totalement extraordinaire parce qu'il montre que le destin n'est pas aussi arbitraire qu'on le pense, et que chaque âme est amenée à choisir en fonction de critères très particuliers.

Il montre aussi que la vie ne s'arrête pas à la mort et que nous décidons tous, à un moment précis, de nous incarner dans un corps pour "expérimenter" la Vie. Un livre totalement fascinant.

 

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 10:14

51P16X0RPKL SL500 AA300

 

Résumé:

 

Cet ouvrage nous délivre les messages des peuples vivant à l'intérieur de la terre, quant à leur collaboration future avec l'humanité sur le plan de son éveil planétaire. Ils nous disent : "Notre émergence sera un processus graduel. Nous venons en tant qu'amis et frères pour vous prêter main-forte dans cette grande aventure et partager nos connaissances et nos dons avec ceux qui seront ouverts à notre présence".

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 10:37

ARTICLE DU JOURNAL «NEUES EUROPA» DE STOCCARDE DU 15 OCTOBRE 1963 «L'AVENIR DE L'HUMANITE» signé par L. EINRICH

L'article a présenté un «extrait» du secret de FATIMA duquel nous attendions la divulgation en 1960. Le document, connu pour une indiscrétion diplomatique, aurait été envoyé à titre d'information des autorités vaticanes à celles de Washington, de Londres et de Moscou, le retenant nécessaire, même indispensable, pour le traité sur la cessation des essais nucléaires. L'authenticité d'un tel document n'a jamais été démentie par le VATICAN.

 

Le 13 octobre 1917, après une série d'apparition, la VIERGE apparut une dernière fois aux enfants de FATIMA, LUCIA, GIACINTA et FRANCESCO. Après l'évènement du «miracle du soleil», la MÈRE DE DIEU dit à LUCIA un message spécial qui, entre autre, disait :

 

«Ne t'inquiète pas, chère enfant, je suis la MÈRE DE DIEU, qui te parle et qui te prie de proclamer en mon Nom le message suivant au monde entier.

Tu t'attireras, ce faisant, de fortes hostilités. Écoute et retiens bien ce que je te dis :

Les hommes doivent devenir meilleurs. Ils doivent implorer la rémission des péchés qu'ils ont commis et qu'ils continueront à commettre ; qu'ils prient le Chapelet... il n'y a aucun problème personnel, familial, national ou international que je ne puis résoudre si on me le demande par le Chapelet.

Tu me demandes un signe miraculeux afin que tous comprennent mes paroles que, par toi, j'adresse à l'humanité. Ce miracle, tu viens de le voir à l'instant. C'était le grand miracle du soleil ! Tous l'ont vu, croyants et incroyants, paysans et citadins, savants et journalistes, laïcs et prêtres.

Et maintenant, proclame en mon Nom :

Sur toute l'humanité viendra un grand châtiment, pas encore aujourd'hui, ni même demain, mais dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Ce que j'ai déjà fait connaître à la SALETTE par les enfants MÉLANIE et MAXIMIN, je le répète aujourd'hui devant toi.

L'humanité a été sacrilège et elle foule aux pieds le don qu'elle a reçu.

L'ordre ne règne plus nulle part. Même aux postes les plus élevés, c'est Satan qui gouverne et décide de la marche des affaires. Il saura même s'introduire jusqu'aux plus hauts sommets de l’Église.

Il réussira à semer la confusion dans l'esprit des grands savants qui inventent des armes avec lesquelles on peut détruire la moitié de l'humanité en quelques minutes.

Il soumettra les puissants des peuples à son emprise et les conduira à fabriquer ces armes en masse.

Si l'humanité ne s'en défend pas, je serai forcée de laisser tomber le bras de mon FILS.

Si ceux qui sont à la tête du monde et de l’Église ne s'opposent pas à ces agissements, c'est moi qui le ferai et je prierai DIEU MON PÈRE de faire venir sur les hommes sa justice.

C'est alors que DIEU punira les hommes plus durement et plus sévèrement qu'Il ne les a punis par le déluge.

Et les grands et les puissants y périront tout autant que les petits et les faibles.

Mais aussi, il viendra pour l’Église un temps des plus dures épreuves. Des cardinaux seront contre des cardinaux, et des évêques contre des évêques. Satan se mettra au milieu de leur rang.

A ROME aussi, il y aura de grands changements. ROME sera détruite. Ce qui est pourri tombe et ce qui tombe ne doit pas être maintenu. L’Église sera obscurcie et le monde plongé dans le désarroi.

La grande, grande guerre surviendra dans la deuxième moitié du vingtième siècle.

La RUSSIE sera le fouet de DIEU et, à la fin, elle se convertira. Que l'AMÉRIQUE ne se croie pas invulnérable.

Du feu et de la fumée tomberont alors du ciel et les eaux des océans se transformeront en vapeur, crachant leur écume vers le ciel, et tout ce qui est debout se renversera.

Et des millions et d'autres millions d'hommes perdront la vie d'une heure à l'autre, et ceux qui vivent encore à ce moment-là envieront ceux qui sont morts. Il y aura tribulations partout où l'on porte le regard et misère sur toute la terre et désolation en tous pays.

Voici, le temps se rapproche toujours plus, l'abîme s'approfondit toujours plus, et il n'y a plus d'issue ; les bons mourront avec les mauvais, les grands avec les petits, les princes de l’Église avec leurs fidèles, les souverains du monde avec leurs peuples; partout règnera la mort élevée à son triomphe par des hommes égarés et par les valets de Satan qui seront alors les seuls souverains sur terre.

Ce sera un temps qu'aucun roi ni empereur, aucun cardinal ni évêque n'attend et il viendra quand même selon le dessein de MON PÈRE pour punir et venger.

Plus tard, cependant, lorsque ceux qui survivront à tout seront encore vivants, on invoquera de nouveau DIEU et sa magnificence et l'on servira de nouveau Dieu comme naguère, lorsque le monde n'était pas aussi corrompu.

J'appelle tous les vrais imitateurs de mon FILS JÉSUS-CHRIST, tous les vrais Chrétiens et les Apôtres des Derniers Temps !

Le Temps des Temps vient et la Fin des Fins si l'humanité ne se convertit pas et si cette conversion ne vient pas d'en haut, des dirigeants du monde et des dirigeants de l’Église.

Mais malheur si cette conversion ne vient pas et si tout reste tel que c'est, oui, si tout devient pire encore.

Va mon enfant et proclame-le !

Je me tiendrai pour cela toujours à tes côtés, en t'aidant».

 

Partager cet article
Repost0
26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 09:58

51DBC2Y7GYL SL500 AA300

 

Résumé:

 

En Nouvelle-Guinée, une équipe de savants auxquels s'est joint le journaliste Douglas Templemore cherche le fameux " chaînon manquant " dans l'évolution du singe à l'homme. En fait de fossile, ils trouvent une colonie, bien vivante, de quadrumanes, donc de singes. Mais a-t-on jamais vu des singes troglodytes et enterrant leurs morts ?

 

La question de la définition de l’homme est au cœur de l’œuvre de cette fiction. Dans cet ouvrage, à travers des références plus ou moins explicites, Vercors trace une sorte de liste des différentes définitions de l’homme qui ont pu être soutenues par des philosophes au cours de l’histoire. Ce roman est publié en 1952, après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la révélation de ses atrocités. A cette époque, le monde philosophique et littéraire est traversé par une grande remise en question. Alors que l’homme était principalement défini jusque là par ses qualités, les hommes se trouvent confrontés à des actes d’une grande barbarie, non pas nouvelle dans son fondement, mais d’une ampleur encore jamais réalisée. Ce phénomène entraîne de nouvelles interrogations sur ce qu’est l’homme. Il n’est pas étonnant de voir que la littérature de cette époque est imprégnée de toutes ces questions.

 

Partager cet article
Repost0
25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 10:00

Il existait une fois deux pays, l'un où coulaient le lait et le miel, l'autre aride, déchiré de luttes et ravagé d'inquiétude, si bien que le premier s'appelait le pays de la félicité, le second le pays du malheur. Entre eux coulait une rivière rapide, large, dangereuse et nombreux furent ceux qui se noyèrent en essayant de la traverser.

Un jour vint un homme qui, par amour de l'humanité, dit: en vérité, je vais essayer de tendre une corde d'une rive à l'autre, et, même si je dois périr au cours de cet effort, peu importe, à l'avenir d'autres pourront se saisir de la corde et passer la rivière en sécurité.

Cet homme exécuta donc son projet ; il se procura une corde, en fixa une des extrémités à un arbre et fit un noeud coulant à l'autre. Puis il plongea dans la courant pour lutter contre les vagues.

Au milieu des remous et de l'écume, des chasseurs l'ayant pris pour un animal, décochèrent leurs flèches sur lui et le blessèrent mortellement.

Par un ultime effort avant de sombrer, il réussit à accrocher la corde autour d'un tronc d'arbre. Il avait perdu la vie, mais il avait mené à bien son projet, malgré le manque de discernement des chasseurs.

Dès cet instant, ceux qui furent témoins de l'événement considérèrent cet homme comme un héros et l'adorèrent disant: il est mort pour nous sauver, il est digne de notre amour.

Tous lui rendaient un culte, mais bien peu suivirent son exemple et tentèrent de traverser la rivière. Ils se disaient en eux-mêmes: « Nous ne risquons pas de nous noyer si nous tenons la corde, mais l'eau est si froide et la rivière si large que le danger de la traversée demeure grand. »

Et ainsi, au cours des âges, la corde fut presque oubliée. Étant inemployée, elle fut recouverte d'algues et de branches enchevêtrées, tant et si bien qu'on ne la distingua plus.

Mais le culte de ce héros survécut, le peuple érigea des monuments à sa mémoire, chanta des hymnes en son honneur et continua à lui adresser des prières en souvenir du grand amour qu'il lui avait témoigné.

Puis vinrent une deuxième, une troisième et une quatrième génération ; des sages, des orateurs, des savants prêchèrent les vertus du héros et dirent comment, en mourant, il avait sauvé les hommes. Mais il ne fut jamais question de la corde lancée par dessus la rivière, on l'avait complètement oubliée. Les arguments, les discours et les enseignements des sages finirent par créer une grande confusion. Les superstitions foisonnèrent et rares furent ceux qui parvinrent à discerner l'erreur de la vérité.

Des discussions et des querelles surgirent. Les persécutions sévirent contre ceux qui détenaient encore quelques parcelles de la vérité. Le chagrin et l'inquiétude empirèrent dans le pays du malheur.

A la fin un groupe d'orateurs déclara: « Pourquoi cette dispute? La seule chose nécessaire est d'adorer ce héros comme un dieu et de croire qu'il est mort pour le salut de tous. Et voici, lorsque nous mourrons, nous entrerons sans aucune difficulté dans le pays de la félicité. Si notre corps nous empêche actuellement de traverser la rivière, après la mort notre âme s'envolera vers l'autre rive. L'amour, la puissance, le courage du héros étaient si grands que tout ce que nous demanderons à son esprit, il nous l'accordera en retour si nous lui témoignons suffisamment d'amour. »

Quand le peuple entendit cela, il ressentit une joie immense et couvrit d'honneurs les orateurs, disant: « Grande est leur sagesse car ils nous montrent un chemin facile. C'est bien simple d'adorer, de prier et de solliciter notre héros pour obtenir le salut au moment de notre mort. Donc, maintenant, mangeons et buvons, soyons gais et tirons le meilleur parti de notre séjour dans le pays du malheur. »

Cependant l'esprit de ce héros contemplait ses frères avec tristesse tout en écoutant leurs oraisons et leurs supplications. Il chuchota à leurs oreilles: « Mes enfants, vous errez, en vérité, j'ai vécu pour vous sauver, ma mort n'est qu'un épisode de l'effort que j'ai tenté ; elle ne peut être la cause de votre salut.

« Hélas, vous avez oublié la corde que j'avais lancée par dessus la rivière entre le pays du malheur et celui de la félicité ; or, c'est uniquement dans ce but que j'étais venu.

« Et c'est par amour pour vous que mon esprit se tient près de vous, prêt à vous réconforter et à vous encourager au jour de l'adversité ; mais il m'est impossible de vous transporter de l'autre côté de la rivière, quelles que soient vos prières et vos supplications. »

Mais le bruit de leurs oraisons et de leurs requêtes était trop grand pour leur permettre de percevoir la voix de son esprit ; ils restèrent donc dans le pays du malheur.

 

Vision du Nazaréen : Tome 4 de la série L’Initié

 

Partager cet article
Repost0
24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 11:00

Le Maître continua:

0 mon disciple, quand je vins, il y a longtemps pour montrer la voie, j'ai dit:

Heureux ceux qui procurent la paix (Matthieu 5/9) il n'y a aucune équivoque dans ces paroles et pourtant sur les lèvres de beaucoup de mes disciples je devine un sourire railleur.

 

Hélas, toutes les nations et tous les peuples ne sont pas devenus des créateurs de paix et ne se sont pas ralliés à cette noble cause ; ceux qui font la guerre à la guerre me sont très chers.

J'ai prêché la paix et la bonne volonté entre les hommes ; par ces mots j'entendais tous les hommes et non seulement le voisin bienveillant et le proche parent.

 

Les créateurs de paix eux-mêmes n'ont pas réalisé complètement le sens profond de l'idéal de paix ; les pacifistes qui s'abstiennent de tirer l'épée suscitent trop souvent la guerre. En vérité, ô mon disciple, il existe des armes « pacifiques » aussi mortelles, malfaisantes ou destructrices que l'épée ; on les emploie en temps de paix et elles peuvent conduire à la guerre car on les manie dans un esprit de lutte. Ces armes-là ne sont pas nées de la bonne volonté envers les hommes, mais de l'égoïsme, du nationalisme, d'un militarisme caché et plus encore d'une pensée faussée et d'une politique erronée. C'est une noble tâche que de combattre pour la paix, mais les pacifistes luttent souvent davantage contre les effets que contre les causes de la guerre.

Il faut que les hommes changent leur coeur et le purifient jusqu'au fond, car peu importe qu'un vase brille d'une blancheur éclatante s'il recèle le poison de la guerre.

Donc, ce n'est pas à la paix selon le monde que je songeais en prônant la paix et ceux qui la procurent, mais à un sens bien plus profond. En vérité, j'ai voulu dire « Bienheureux ceux qui ont trouvé la paix du coeur ». Celui qui ne ressent ni inimitié ni indignation, mais fait preuve dune tolérance parfaite envers toutes les créatures a pacifié son propre coeur, car un tel être ignore la lutte.

J'ai prêché la charité, la compréhension parfaite, la sympathie et en conséquence l'indulgence. Quiconque acquiert ces vertus est à juste titre appelé fils de Dieu ; il est réellement très près de Dieu qui est Amour.

Ayant achevé son discours, le Maître me sourit et m'entoura d'un long regard chargé d'un ineffable amour.

Le Maître me ramena dans mon propre pays. Tandis que nous errions dans une ville, nous vîmes un homme qui, d'un geste insouciant, jetait une pièce de menue monnaie à un mendiant.

L'Être radieux dit:

On parle beaucoup de charité dans ce monde, mais on se contente de faire l'aumône. La charité ne doit pas être simple geste, mais venir du coeur et ceux qui donnent spontanément leur amour sont très près de moi. Approcher un pécheur avec toute sa sympathie, l'accueillir dans son propre foyer sans soucis du qu'en dira-t-on, et essayer de lui enseigner la sagesse peut être un acte de charité supérieur au don d'une forte somme à des oeuvres charitables. Tu es charitable si tu défends un homme mal jugé par son prochain.

La charité est une attitude intérieure ; pour la pratiquer il faut posséder l'esprit de pardon et de service. Pardonner à l'avance les offenses, préserve du mal. Considérer le pécheur comme quelqu'un qui s'est trompé dans sa recherche du bonheur au lieu de le condamner sévèrement, constitue un acte de charité. Grande est la puissance d'une pensée chargée d'amour. Elle peut aider les malades et les malheureux.

0 mon disciple, apprends à nourrir l'esprit de ton prochain de tes pensées d'amour ; tu l'en feras bénéficier et tu en retireras toi-même un grand profit. Ces pensées d'amour doivent atteindre non seulement tes proches, mais le monde entier, car, il n'y a pas d'obstacle à l'amour dans l'espace, quelque vaste qu'il soit. Donc, celui qui est véritablement charitable répète continuellement dans le tréfonds de son coeur: « Que la paix soit avec tous les êtres »! Ceux qui essayent d'acquérir la sagesse et la connaissance pour les transmettre aux autres, sont très près de moi. Mais, hélas, s'ils veulent les gagner uniquement pour eux-mêmes, l'esprit de charité leur manque lamentablement.

Un disciple dit une fois:

Dieu aime celui qui donne avec joie (2 Corinthiens 9/7). Malheureusement, je vois autour de moi des

croyants qui tiennent pour méritoire de donner avec douleur et sacrifice. Je te le dis: joyeux est le vrai sacrifice, sa source est un Amour radieux, et celui qui l'accomplit ainsi connaît la charité véritable et rayonnante.

Bien peu, hélas, comprennent la véritable charité, nombreux sont ceux qui, les mains pleines d'aumônes, nourrissent de mauvaises pensées à l'égard de leur prochain et prononcent contre les pécheurs des paroles malveillantes.

Mais à toi, je dis: la vraie charité comprend toutes les coutumes, toutes les croyances, toutes les faiblesses et tous les péchés. Celui qui la possède a trouvé la paix de l'âme.

Partager cet article
Repost0
23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 10:45

Oyeah nous propose:

51RaCAgJopL.

 

Résumé:

Ce livre est un arc-en-ciel d'enseignements pour l'Homme nouveau qui se libère de ses chaînes et de ses vieilles croyances. Salué pour l'originalité de son style et pour sa valeur de document sacré, il accompagne l'être humain, homme et femme, dans son cheminement spirituel, en abordant bon nombre de sujets choisis sur les grands dossiers de lhumanité. Les Maîtres Ascensionnés, ces êtres de lumière, répondent à des questions fondamentales que se pose l'Homme nouveau dans son désir d'atteindre le sommet de sa montagne intérieure. Par la vibration de lumière qu'il véhicule, ce livre est déclencheur d'une grande transformation spirituelle pour les chercheurs en évolution. Il est dédié à l'humanité d'aujourd'hui, parvenue à l'apothéose des performances technologiques certes, mais bien appauvrie des valeurs spirituelles. Les Maîtres Ascensionnés sont présents à nos côtés en permanence, veillant chacun, selon leur rôle, sur l'état du monde, manifestant aux yeux de tous le fil d'or de l'Amour inconditionnel, donné en abondance tout au long de ces enseignements. Notre Mère Marie nous dit : « Louangez et bénissez Dieu. En aucun temps de l'histoire de l'humanité il ne vous est parvenu, dans un si court laps de temps, autant d'informations de la Hiérarchie. Soyez donc dans la gratitude. »

Partager cet article
Repost0

Archives